Écrire, c’est laisser la mémoire faire son œuvre.
22 Juin 2025
« Et si je suis très à l’aise dans ma zone de confort ? Dois-je quand même en sortir ? »
C’est une question qu’on me pose souvent, et elle est plus profonde qu’elle n’en a l’air. Dans une époque où l’on glorifie le mouvement, la prise de risque et la transformation permanente, rester dans sa zone de confort est presque devenu suspect. On entend souvent : « Rien ne pousse dans la zone de confort », ou encore « Le confort est l’ennemi du progrès ».
Mais est-ce toujours vrai ? Et surtout : sortir de sa zone de confort est-il une obligation ?
Ma réponse est claire : non. Sortir de sa zone de confort n’est pas une fin en soi. C’est un choix — un choix qui n’a de valeur que s’il est en cohérence avec la vision, les valeurs et la mission que l’on se donne.
La zone de confort, ce n’est pas forcément l’immobilisme
Il faut d’abord déconstruire un mythe : la zone de confort n’est pas toujours une fuite ou une faiblesse. Elle peut être, au contraire, un espace de stabilité, de sécurité, de régénération. Pour beaucoup, c’est un lieu de cohérence, d’équilibre, de maîtrise.
Si vous êtes dans une phase de votre vie où vous vous sentez aligné avec ce que vous faites, en paix avec ce que vous êtes, et utile dans ce que vous apportez, alors vous êtes peut-être non pas dans une zone de confort… mais dans une zone de sens.
Le confort n’est pas un problème, tant qu’il est le reflet d’un choix conscient.
Sortir de sa zone de confort, pourquoi faire ?
Sortir de sa zone de confort n’a d’intérêt que si cela répond à une intention claire, à un besoin d’évoluer, de grandir, d’apprendre, de s’aligner davantage avec une mission personnelle. Ce n’est ni un exercice de style, ni une mode. C’est une démarche qui prend sens quand :
Le plus important : l’alignement
Dans cette perspective, la vraie question n’est pas : « Dois-je sortir de ma zone de confort ? »
Mais plutôt : « Est-ce que ce que je vis aujourd’hui est en cohérence avec la personne que je veux devenir ? »
Si la réponse est oui, restez-y. Cultivez cet espace. Approfondissez-le.
Si la réponse est non, alors peut-être est-il temps d’explorer d’autres horizons, pas par culpabilité, mais par fidélité à vous-même.
Sortir de sa zone de confort est un acte de clarté, pas une injonction sociale.
Trois repères pour faire le choix juste :
Conclusion : Le vrai courage, c’est de choisir en conscience
Il y a autant de formes de courage que d’individus :
Alors non, sortir de sa zone de confort n’est pas une obligation.
C’est un choix intentionnel, qui devient puissant lorsqu’il est aligné avec une vision claire de soi-même et du monde que l’on souhaite contribuer à bâtir.